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The Way to Nirvana, by L. de la Vallée Poussin, [1917], at sacred-texts.com


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PRÉFACE

Je suis fort heureux d’avoir accepté l’invitation des Hibbert Trustees et de mon excellent ami le Dr J. E. Carpenter. C’était une bonne occasion de faire une sorte d’examen de conscience et d’exposer brièvement et clairement ce que je pense d’un des aspects du Bouddhisme, le vieux Bouddhisme monastique et ses théories sur le salut. Même ainsi circonscrit, le sujet reste vaste, et sur combien de points on pourrait épiloguer à perte de vue! C’est un des drawbacks du genre Lectures qu’il faut sacrifier les nuances; mais c’est un de ses avantages qu’il faut aller à l’essentiel. À sacrifier quelques bouquets d’arbres et une bonne partie de la frondaison, on obtient une meilleure idée de la forêt. Et couper, parfois avec un peu d’arbitraire, des avenues dans la forêt, c’est, tout compte fait, le seul moyen de la parcourir. Les sentiers sont charmants, mais ils égarent.

Jamais je ne me serais hasardé à parler en anglais si je n’avais pu compter, et sur l’extrême bienveillance des maîtres et des étudiants de Manchester College,—bienveillance qui prêta tant de charme à une familière et exquise hospitalité,

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[paragraph continues] —et sur le concours de mes amis de Cambridge. Tous, anciens et nouveaux, rivalisèrent de zèle. Il fallait expulser solécismes et barbarismes de ma phrase anglaise; il fallait, tâche plus difficile et particulièrement ingrate, m’apprendre à prononcer d’une manière à peu près intelligible et les mots et les périodes. Dans ce double effort, Miss C. M. Ridding a déployé une patience et une ingéniosité admirables. Je garde aussi un souvenir ému de la bonté avec laquelle le Master d’Emmanuel et Mrs P. Giles ont, pendant les vacances de Noël 1915 et la veille de chacune de mes expériences oratoires en février et mars 1916, écouté mes élucubrations bouddhiques, rectifiant l’accent, donnant leurs soins à la couleur des voyelles et aux aspirations,—si nécessaires et si difficiles,—proposant des variantes favorables à l’élocution. À ces exercices, le texte ne manquait pas de s’améliorer, pensée et style. Il doit aussi beaucoup à M. E. J. Rapson, professeur de sanscrit à l’Université de Cambridge, qui a lu très utilement les épreuves, et à M. E. J. Thomas qui a laissé sa marque sur toutes les pages du manuscrit.

L. V. P.

16 Décembre 1916


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